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 don't leave me tonigth... ◊ harrison²

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A. Francesca Harrison
A. Francesca Harrison

◊ avatar : Rachel *hot* Bilson
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◊ crédits : LALY
◊ citation : Mariage: Cause de l'adultère et prologue du divorce.


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MessageSujet: don't leave me tonigth... ◊ harrison²   don't leave me tonigth... ◊ harrison² Icon_minitimeMar 13 Juil - 21:10

don't leave me tonigth... ◊ harrison² Hr7 don't leave me tonigth... ◊ harrison² Hr54
I don't love you like i loved you yesterday.
Assise sur un fauteuil au milieu du salon, Francesca venait à peine de rentrer de Washington. Mario, son père voulait la voir et lui avait donc proposé un week-end avec lui dans l'un de leur hôtels. Comme toujours il lui avait proposé d'emmener Lincoln avec elle. Pas la peine. L'homme commençait à se faire du soucis pour sa petite fille chérie. Ce mariage qui avait tant excité sa petite avait fini par tourner court, comme il l'avait prévu. Ce type n'était pas pour elle et il le savait. Il n'était pas à la hauteur de sa descendance, voilà tout. Il fallait pour Frankie un homme qui serait capable de la supporter et de la rendre heureuse en supportant ses caprices. En fait, il lui fallait un deuxième père.
La demoiselle avait tout de même laissé un mot à son époux, rédigé à la va vite qui disait qu'elle partait pour la capitale pour quelques jours. Pour ce qu'il en avait à faire... Cinq ans après leur première rencontre, le couple était sur le point de divorcer... Elle ne savait pas quoi faire pour le garder alors elle faisait ce qu'elle avait toujours su faire de mieux : la petite gosse de riche qui fait son caprice. Jusqu'à présent elle avait toujours eu ce qu'elle voulait de cette façon alors pourquoi changer les choses ? Mais ça ne marchait pas avec Harrison, elle le savait. Il lui demandait d'être fidèle, de faire attention à lui mais elle ne savait pas faire tout cela, ce n'était plus elle si elle l'écoutait. Ce n'était pas un homme, même pas son mari, qui allait lui faire changer la personne qu'elle était, il ne faut pas rêver. Lin doutait de l'amour qu'elle disait lui porter. Elle l'avait épousé. Chose qu'elle avait juré de ne jamais faire de sa vie, ça c'était une preuve d'amour, non ? Le jeune avocat ne semblait pas le prendre de la même façon. Il y avait parfois un immense fossé entre Goodheart et le reste du monde, ce fossé qu'elle n'arrivait pas à comprendre. Heureusement elle avait sa meilleure amie.

Alors qu'elle contemplait le mur de son salon, elle fut saluée par Mercedes, la femme de ménage, qui partait après avoir fini sa journée. Francesca avait tout pour être heureuse, vraiment tout. Elle avait eu le droit à un mariage de princesse, elle roulait dans une voiture de luxe, avait vu la plupart des pays qui la faisait rêver. Beaucoup aurait donné mère et père pour être à sa place mais il manquait toujours quelque chose à la demoiselle. Éternelle insatisfaite, elle trouvait sans cesse quelque chose à redire. Elle était d'ailleurs en train de se dire que quelque chose clochait dans ce salon pourtant digne d'un magasin de meuble. Finalement, le tableau juste au dessus du canapé n'était pas aussi beau que cela. Il lui en fallait un autre. Lincoln allait encore râler, elle le savait mais c'était plus fort qu'elle. Et puis, elle n'aurait qu'à faire comme toujours. Elle placerait ses mains sur ses oreilles et se mettrait à crier comme une enfant pour ne pas l'entendre. Frankie avait vingt quater ans mais elle avait encore des attitudes de petite fille de cinq ans et demi. Certains trouvaient ça pathétique, elle ne s'en préoccupait pas. Boris Vian a dit « qu'on en dise du bien ou du mal, tant qu'on en parle c'est un succès »... Francesca faisait un malheur en ville alors ! Cette dernière attrapa son portable et composa le numéro d'une galerie d'art qu'elle fréquentait souvent. Elle demanda à ce que quelqu'un passe dès le lendemain pour lui montrer quelques tableaux pour remplacer celui du salon.

Alors qu'elle déposait son téléphone pour prendre sa valise, les clés se firent entendre. Déjà ? La demoiselle ne se retourna même pas pour voir son époux. Elle fila dans la buanderie pour déposer ses vêtements sales. La jeune femme se rendit dans la cuisine où elle trouva Lincoln. Depuis l'annonce de la volonté du divorce leurs rapports étaient tendus... Prêt pour les cris ? « J'ai envie de changer le tableau du salon, j'ai déjà téléphoné à la galerie. Quelqu'un passera demain, si tu veux être là... Mon père te salue et il te félicite pour ton affaire d'il y à quelques jours... Peut-être que tu m'en as parlé j'en sais rien en fait... » Cela faisait des jours qu'elle ne lui avait pas demandé comment c'était passé sa journée. Ce n'était que « moi, moi, moi » à longueur de temps. Mauvaise pioche pour l'amour éternel Lincoln... La demoiselle attrapa un fruit et fila dans le salon.

Francesca savait qu'elle allait le perdre en continuant ainsi mais elle ne s'en rendait pas réellement compte voilà tout.
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MessageSujet: Re: don't leave me tonigth... ◊ harrison²   don't leave me tonigth... ◊ harrison² Icon_minitimeMar 13 Juil - 22:02

    Une longue journée venait de s'achever pour Lincoln Harrison. Il avait parcourut la ville en vue de ses différents rendez-vous. Le matin il avait eut rendez vous avec sa nouvelle cliente Madame Norsbury qui attaquait enfin son cousin pour abus sexuels lorsqu'elle avait 14 ans, le midi il avait lunché avec un collégue et son après-midi avait été consacrée au tribunal. Entre tout ça, il n'avait pas eut le temps de penser à sa femme Francesca. Il s'était plongé dans son travail à corps perdu et ce n'était que maintenant qu'il avait pris sa voiture au parking sous-terrain pour rentrer chez lui à Main Street qu'il pensait à la soirée à venir. Il ne l'avait pas vu de tout le week-end, partie à Washington avait-elle daigner préciser sur un vulgaire post-it. Il s'imagina dés l'or le scénario de la soirée, il rentrerait, Francesca serait soit dans le dressing soit en train de lambiner au bord de la piscine, elle lui accorderait soit un flot de paroles soit une poignée de mots dont elle sera la seule concernée. Au mieux, elle était sortie avec ses amies mais Lincoln n'en espérait pas tant. Il poussa un long soupir, augmentant le volume de Led Zepplin et jeta un coup d'oeil sur les papiers sur le siège passager : les papiers du divorce. Lincoln souffrait rien qu'en les regardant. Il n'avait pas voulu que ca se passe comme ca, il avait voulut rendre Francesca heureuse, lui faire des enfants, se créer une complicité indestructible, la combler à tout les niveaux. Il aurait voulut être le seul pour elle mais ce n'était pas le cas. Est ce que ca l'avait été un jour ? Il ferma les yeux une poignée de seconde et les rouvrit, tentant de se concentrer sur la route. Mais inlassablement son esprit revenait à elle. Il la revoyait. Le premier jour de leur rencontre, dans sa robe fourreau noir ses cheveux blondit par le soleil de l'été : elle était insolente, hautaine, sentait le sexe et le vice, avait le diable au corps et il avait suffit qu'elle pose ses yeux noisettes sur Lincoln pour qu'il la veuille instantanément. Leur première fois avait été limite bestiale, violente, trop bonne pour être vraie. Et là où les autres n'auraient vu qu'un fugace "plan cul", lui avait vu la femme qu'il voulait épouser, qu'il pourrait désirer toute sa vie. Jusqu'à sa mort. D'ailleurs, il l'aimait à mort. C'était le problème, il l'aimait mais savait qu'elle n'était pas bien pour lui. Et c'est parce qu'il l'aimait tellement qu'il voulait s'en débarrasser le plus vite possible, comme un pansement sur une plaie encore trop fraîche. Elle le rendait fou. Un soir elle était la petite femme parfaite, à vos petits soins et totalement soumise, et l'autre elle vous envoyait un vase à la figure en vous traitant de fils de pute tout ca pour un regard trop appuyé sur une belle blonde passant devant la terrasse de votre café.

    Un jour, son meilleur ami lui avait dit qu'il aurait dut accepter de l'épouser que si on lui donnait le mode d'emploi. Il avait dit ça en riant mais au jour d'aujourd'hui Lincoln aurait tout vendu pour le mode d'emploi de sa future ex-femme. Il ne demandait qu'à mieux la comprendre pour la faire changer. Il arriva devant chez eux et coupa le moteur. Led Zepplin se tut pour laisser place au silence et Lincoln prit les papiers du divorce. Il croisa Mercedes, leur femme de ménage, qu'il salua et ouvrit la porte de leur maison. Leur magnifique maison pour laquelle il avait économiser si longtemps. A peine rentré, il se dirigea vers la cuisine afin de se préparer un café lorsqu'il vit Francesca. Ce fut comme si tout l'air de la pièce avait été aspiré. Elle était terriblement belle, comme à son habitude. Trop belle pour être vraie. Beaucoup la trouvait quelconque mais pour ce qui était de Lincoln il la trouvait magnifique. A ce moment là il eut envie de la prendre dans ses bras, de la déshabiller et de le faire à même le sol comme ils l'avaient si souvent fait mais lorsqu'elle ouvrit la bouche toute idée d'avoir ne serait-ce qu'un geste de tendresse envers elle disparut.

    Et Francesca, que se passe t-il si MOI je ne veux pas changer le tableau du salon ?!

    Elle disparut dans le salon. Son avis ne comptait pas évidemment. Un sentiment de colére commenca à envahir Lincoln. Il arrêta la machine à café et prit les papiers du divorce, puis un stylo. Il se dirigea dans leur vaste salon, douillet et agréable et lui tendit les papiers d'un geste rageur, les lévres pincées. Il tentait de garder son calme, d'avoir l'air totalement zen mais son regard arrogant le mettait dans un état pas possible.

    Tu n'es pas venu au rendez vous avec notre conseiller conjugal vendredi soir. Alors signe ça, signe ces foutus de papier Francesca. Ou c'est dehors que tu vas dormir ce soir. N'importe où mais pas dans cette maison.
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A. Francesca Harrison
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MessageSujet: Re: don't leave me tonigth... ◊ harrison²   don't leave me tonigth... ◊ harrison² Icon_minitimeMer 14 Juil - 15:50

Lorsqu'elle avait rencontré Lincoln, Francesca n'avait jamais pensé qu'elle pourrait l'aimer. Elle ne voulait pas aller à cette fête. C'était sa cousine qui avait longtemps insisté pour qu'elle l'accompagne. Cette soirée était organisé par le meilleur ami de sa cousine qui venait de se faire plaquer. Elle aussi sortait d'une relation, elle n'avait pas besoin de faire une fiesta pour continuer à vivre. Après des heures, Frankie avait accepté de se joindre à ses personnes qu'elle ne connaissait pas, elle n'avait rien à faire d'autre. À l'époque, elle avait à peine dix neuf ans et venait d'arrêter ses études. Aujourd'hui encore elle pouvait se souvenir du premier regard qu'elle avait déposé sur Lincoln. Elle avait un verre à la main et parlait avec un type assez lourd du nom d'Andy. Son regard l'avait immédiatement séduite et elle avait eu envie de le connaître un peu plus. Entendez par là qu'elle voulait s'envoyer en l'air. Et c'est ce qui c'est finalement passé. En sa compagnie elle avait passé l'une des nuits les plus torrides de son existence et pourtant, elle n'était pas du genre à se priver de sexe. Elle ne comptait pas le laisser filer. Frankie ne pensait tout de même pas qu'ils iraient jusqu'à se marier. Elle pensait faire de Harrison un amant, rien de plus mais il avait voulu aller plus loin. Elle n'avait pas mis d'opposition, elle savait que quoi qu'il advienne, elle le tromperait et puis, comme il était divinement bon au lit, elle n'avait pas mis de holà.
Elle n'aimait pas seulement Lincoln parce qu'il était ce qu'on pouvait appeler un Dieu au lit. Francesca aimait la façon qu'il avait de plisser le front quand il réfléchissait, elle aimait sa voix, son regard, elle aimait entendre sa respiration alors qu'il dormait, elle aimait le fait qu'il défende des innocent à longueur de journée, elle aimait qu'il finisse par sentir une légère odeur de café mêlée à son parfum le soir à force d'en boire dans la journée, elle aimait la manière dont il coupait sa salade, dont il lisait son journal... Il y avait un tas de choses qu'elle apprécie, un tas de choses que personne ne remarquait sûrement mais elle ne voyait que cela. Des défauts ? Il lui hurlait dessus, il ne la supportais pas, il voulait la changer, il lui demandait le divorce... Et pourtant elle n'en restait pas moins croque de lui. Elle n'arrivait même pas à expliquer ce qu'il se passait quand elle le regardait. Il n'avait pas l'allure des parfaits prétendants qu'elle croisait lorsque la jeune femme se rendait à des galas de charité. Ces gars étaient bourrés d'argent à n'en savoir que faire, ils étaient jeunes, parfaits... Ils avaient tout pour faire rêver n'importe quelle fille mais elle refusait que l'un d'eux prennent la place de Lincoln pour toujours. Il n'y avait que lui qu'elle avait accepté d'épouser. Si il pensait être le premier à lui demander, il se faisait de belles illusions. Mais il était le seul auquel elle avait dit oui.

Harrison avait beau paraître exceptionel pendant un moment, Frankie avait fini par se lasser et le laisser comme les autres. Ils manquaient quelque chose dans leur vie, elle ne serait pas dire quoi mais cette histoire commençait bien à lui semblait vide. Si elle ne connait pas la solution à leur histoire, elle savait que le divorce ou la thérapie de couple ne l'était pas. Le jeune avocat s'obstinait et elle s'enfermait dans son rôle d'enfant, autant dire que tout ça n'allait pas les aider. Peut-être avaient-ils simplement besoin de se parler, chose qu'ils n'avaient pas fait depuis des lustres. Une chose manque également à l'héritière. Elle a l'impression qu'il ne la désire plus, Lincoln ne la touche plus, alors elle va voir d'autres hommes qui ne désirent que son corps.

Goodheart écoute à peine ce que lui dit son cher et tendre époux. Son avis ? Cela faisait longtemps qu'il ne comptait plus dans les décision qu'elle prenait pour leur couple ou leur maison. Après tout il passait son temps dans son bureau alors qu'elle était plus souvent chez eux. Il n'y avait donc pas de raison à ce qu'il s'oppose à ce changement et elle comptait bien lui faire comprendre. « Écoute Lincoln, t'as que le prendre et le foutre dans ton bureau où tu passes TOUT ton temps quand tu as la maison TON FOUTU TABLEAU ! Cette mocheté quitte le salon demain, quoi que t'en penses. C'est aussi chez moi je te signale ! »

Francesca n'avait jamais regretté d'avoir épouser cet homme, même malgré tous ce qu'on lui avait dit. Sa cousine lui avait même demandé de le quitter parce qu'il ne voulait pas qu'il finisse avec le coeur brisé. Mais tout le monde sait que quand elle a une idée en tête, rien ne lui en fait changer. La voilà assise sur le canapé, sa pomme à la main. Elle ne le regarde même pas ou si peu, elle est beaucoup plus préoccupée par la recherche du dernier Vogue qu'elle a acheté. Pourtant les paroles de Lincoln lui font lever les yeux sur lui. Que croyait-il ? Qu'elle allait se mettre à s'excuser ? Après cinq ans il la connaissait toujours aussi mal apparemment. La demoiselle le regardait mi-amusée mi-contente de la réaction qu'elle pouvait provoquer chez lui. Goodheart était heureuse d'être au centre de l'attention même si c'était en provoquant la colère de celui qui devait partager sa vie entière avec elle. Elle se leva brusquement et le regarda dans les yeux. « J'allais raté mon avion Lincoln ! Et ce n'est pas moi qui ai choisi de faire une thérapie de couple ! Tu crois vraiment que j'ai besoin D'UN BOUFON QUI ME DISE QUE JE FERAIS MIEUX DE DIVORCER, ALORS QUE J'EN AI DEJA UN A LA MAISON TOUS LES SOIRS !! » Elle s'approchait de plus en plus de lui. « Mais oui c'est ça, bravo ! Bravo Lincoln ! » dit-elle tout en l'applaudissant sur un ton ironique. « Faut moi dehors c'est la meilleure des solutions, t'as raison ! Je suis sûre que TOUT tes clients seraient contents de savoir comment tu traites ta femme... T'as vu comment tu me traites et après tu oses me parler d'amour ?! C'est vrai que c'est FANTASTIQUE tout l'amour que tu me portes, ça te pousse A ME FOUTRE DEHORS. » Sans prévenir, elle prit le vase plein de fleurs qui se trouvait sur la table basse. Elle se souvenait qu'au début, il revenait tous les soirs avec un bouquet pour elle... Maintenant c'était elle qui achetait ces fleurs ou elle demandait à Mercedes de le faire pour elle. Elle jeta les fleurs et explosa le tout contre le mur, tout prêt de Licoln avant d'arracher les papiers du divorce des mains de Harrison. « Tu sais ce que j'en fais de tes foutus papiers ?! TU LE SAIS ?! » Frankie ouvrit la porte de la baie vitrée qui menait à la salle de bain. Elle arracha les pages une par une et les laissait tomber dans l'eau. « VOILA !! » Petit sourire aux lèvres, la jeune femme regarda Lincoln alors qu'il était dans l'entrebaillement de la porte. Elle arriva à sa hauteur et le regarda dans les yeux un instant. « Tu peux te pousser que je puisse passer... » À aucun moment sa voix avait été douce ou tendre comme aurait dû l'être envers celui qu'elle aimait. Elle était en colère, folle de rage. C'était elle et rien d'autre. Personne ne pouvait la changer, même pas lui.
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MessageSujet: Re: don't leave me tonigth... ◊ harrison²   don't leave me tonigth... ◊ harrison² Icon_minitimeMer 14 Juil - 16:36

    Elle était totalement normale. Il n'y avait pas de problème, ce n'était pas comme si son mariage coulait, comme si son mari lui tendait les papiers du divorce, comme si elle était une impétueuse petite garce insupportable, ce n'était pas comme si elle allait voir s'envoler les cinq dernières années de sa vie. Non, à regarder Francesca Anaëlle Harrison tout allait bien dans le meilleur des mondes. Le calme avant la tempête, songea Lincoln en attendant une quelconque réaction de sa femme. Déjà lorsqu'elle lui hurla dessus à propos du tableau il serra les dents et décida de ne pas relever. Il avait envie de se venger, il avait terriblement envie de se venger lorsqu'elle se conduisait comme ca, comme si tout lui était dut, comme si elle avait le savoir absolu et le seul droit d'avoir raison sur tout. Mais Lincoln ne voulait pas rentrer dans son jeux, non il voulait rester sûr de lui et la faire dégager de cette maison aussi rapidement qu'elle se mettait en colère.

    En colère... Lincoln n'eut pas à attendre longtemps pour qu'elle se mette dans tout ses états. Voir Francesca Goodheart en colère c'était comme regarder une tempête derrière sa fenêtre : vous étiez fascinés par sa force, son intensité et sa folie tout en craignant qu'elle se retourne définitivement contre vous. A chaque fois, même si il ne le montrait pas, Lincoln ressentait une sorte de crainte, comme si elle pouvait d'un moment où l'autre menacait de se suicider en se penchant par la fenêtre. Elle l'avait déjà menacé, dans un autre accés de folie mais Francesca aimait bien trop sa vie pour y mettre fin à cause de lui. Sans doute ne l'aimait-elle pas assez. Lorsqu'elle se leva d'un coup, il s'obligea à ne pas reculer, il la regarda droit dans les yeux. Ils avaient exactement 26 centimètres de différence de taille, ce qui expliquait le fait qu'elle se mette automatiquement sur la pointe des pieds. Un jour, elle s'était même mise debout sur le lit pour la seule raison qu'elle détestait se sentir dominé. Au début de leur histoire, ca avait été un sujet de plaisanterie, du temps où Lincoln craignait les conflits il lui demandait en plein milieu de la dispute si elle désirait un tabouret ou qu'il s'agenouille.

    Ca lui avait vallu quelques baffes. Parce que oui, Goodheart adorait le frapper. Du moins quand elle réussisait à atteindre son visage. « J'allais raté mon avion Lincoln ! Et ce n'est pas moi qui ai choisi de faire une thérapie de couple ! Tu crois vraiment que j'ai besoin D'UN BOUFON QUI ME DISE QUE JE FERAIS MIEUX DE DIVORCER, ALORS QUE J'EN AI DEJA UN A LA MAISON TOUS LES SOIRS !! » Il leva les yeux aux ciels et ne répondit pas, elle ne faisait que s'échauffer dans pas moins d'une minute elle allait sûrement lui jeter quelque chose à la figure. Néanmoins lorsqu'elle s'approcha de lui, il ne put réprimer un frisson. A chaque fois qu'ils se disputaient, une sorte de tension sexuelle régnait entre eux, ca serait à celui qui ferait le premier pas, parfois une bousculade terminait en une avalanche de baisers d'autre fois il suffisait qu'elle se mette justement à cette distance pour que tout dérape et que les cris de colères se terminent en cris de plaisirs. « Mais oui c'est ça, bravo ! Bravo Lincoln ! » On aurait dit une foutue gamine. Lorsqu'elle applaudit juste sous son nez il se mit à crier :

    Arrête ca Francesca ! En réalité, tu n'attends que ca que j'te jette dehors ! La seule raison pour laquelle je ne la fais pas c'est que tu es trop conne pour te débrouiller toute seule ! Si JE ne suis pas là ou que ton père n'est pas là tu es totalement paumée ! Alors continue comme ca et cette fois, moralité ou pas, pitié ou pas, que ca te plaise ou non TU DORS DEHORS ! Et .. OUI EN EFFET c'est l'amour qui me pousse à te foutre à la porte car tu ne te rends réellement PAS COMPTE de ce qu'il se passe dans cette putain de maison !

    Les insultes étaient souvent présentes dans leurs engeulades, cela faisait déjà longtemps qu'ils avaient dépassés ce stade. Il eut à peine le temps de réaliser ce qu'elle allait faire qu'elle explosa le vase contre le mur, jetant les fleurs à terre. Il la suivit tentant de récupérer les papiers du divorce. « Tu sais ce que j'en fais de tes foutus papiers ?! TU LE SAIS ?! » Trente seconde plus tard les feuilles tomber dans l'eau, une bouffée de rage envahit Lincoln et il bouilla de colère, restant dans l'entrebaillement de la porte ... Puis tout d'un coup, il se souvint.

    Dommage pour vous, mais j'ai deux autres copies dans mon bureau, Mademoiselle Goodheart. Il constata avec satisfaction que son petit sourire avait disparut. Il s'approcha d'elle, assez proche pourqu'elle puissse l'entendre murmurer. Oui Francesca, réhabitue toi à te faire appeler par ton nom de jeune fille car on divorcera que tu le veuilles ou non. Fais une croix sur les bébés que tu voulais, sur notre future villa dans le sud de la France, il fallait y penser avant de t'envoyer en l'air avec tout les moins de 20 ans de Marbleton.

    A l'entendre dire, on pouvait croire que le fait que sa femme l'avait trompé lui était égal mais en réalité, ca lui arrachait les tripes. Réellement. Savoir qu'un autre homme avait été sur elle, l'avait embrasser là où il avait l'habitude de le faire. Savoir que le temps d'une nuit, d'autres hommes s'étaient sentit tout puissant dans ses bras, le rendait totalement dingue.

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A. Francesca Harrison
A. Francesca Harrison

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◊ citation : Mariage: Cause de l'adultère et prologue du divorce.


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MessageSujet: Re: don't leave me tonigth... ◊ harrison²   don't leave me tonigth... ◊ harrison² Icon_minitimeMer 14 Juil - 18:37

Quand on s'appelle Francesca Goodheart épouse Harrison le 13 Juillet 2010 vous êtes complètement dépassée par tout ce qui se passe autour de vous. Elle avait parfois l'impression de se noyer à cause de Lincoln et de son attitude. Elle essayait tant bien que mal de remonter à la surface mais c'était impossible, c'était comme si elle ne savait plus nager. Elle essayait tout et n'importe quoi pour qu'il la voit, pour qu'il remarque qu'elle n'allait pas bien et qu'elle n'arrivait pas à s'en tirer toute seule. Elle essayait de hurler mais il ne semblait rien voir. Il était aveugle et il allait partir. Même si elle avait l'habitude de quitter des hommes, pour une fois elle ne voulait pas qu'on la laisse, pas lui. Lincoln ne semblait pas avoir la réalité de sa femme en face. Elle ne voulait pas le perdre mais avait bien trop de fierté pour le dire en avance et avait terriblement peur de devoir changer. Elle savait qu'elle pourrait le retenir en essayant de devenir quelqu'un d'autre, de devenir la femme parfaite mais c'était trop dur pour elle... Pourtant si elle ne le faisait pas elle, Frankie allait le perdre, pour toujours. Le jeu en valait-il la chandelle ? Pas vraiment...

Les yeux fixés dans les siens, elle se sentait horriblement inférieure à lui à cause de sa taille qui avait toujours été un complexe pour elle. Un mètre cinquante six face à son mètre quatre vingt trois... Elle avait l'air d'une enfant. Sa petite taille l'avait empêché de faire du mannequinat, comme elle le voulait adolescente. Elle avait fini par se faire une raison et portait des talons en permanence. Il avait aimé en rire autrefois, mettant même un terme à certaines de leurs disputes en la taquinant. À présent, il n'en était même plus question. Tout entre eux n'était que disputes, cris et batailles. Frankie aurait voulu pouvoir retrouver ce temps où ils riaient encore ensemble... Tout à présent était fini. Ces mini batailles se soldaient souvent par une partie de jambes en l'air comme elle les aimait, bestiales, sauvages et passionnées. À présent, elle donnerait n'importe quoi pour que Lin pose une main dans ses cheveux, sur son visage ou même son épaule. Mais il n'en était rien, depuis bien longtemps à présent. Il se contentait de soupire, d'yeux au ciel. D'ailleurs il en fut de même ce soir là. Elle aurait voulu lui sauter dessus et l'embrasser mais la colère était bien trop forte.

À son tour, Harrison se mit à hurler, chacun son tour, comme dans une bonne pièce de théâtre. Les mots qu'il lui adressa la mirent dans une fureur incroyable. Pour la première fois en cinq ans, elle se résignait à vouloir partir de cette maison. Il l'avait blessé et le jeune avocat ne s'en rendrait sûrement même pas compte. Ce n'était pas du genre de la demoiselle de montrer ses faiblesses ou même ses blessures. Elle allait continuer à lui hurler toute sa colère, comme elle savait très bien le faire. « LA FERME LINCOLN, T'AS COMPRIS ?! LA FER-ME ! Tu crois que j'ai besoin d'un pauvre type comme toi pour vivre ! MAIS TU RÊVES ! Je suis plus une gamine ! » Elle avait beau le nié, elle avait beau dire qu'il avait tort, Lin avait raison. Elle ne pouvait pas se défaire de lui, mais pas seulement parce qu'elle était complètement dépendante... C'était aussi parce qu'elle l'aimait. « T'es qu'un pauvre type Lin ! Je te déteste, t'as bien entendu ça, JE TE DETESTE ! Et t'es aussi responsable que moi de ce qui se passe dans cette maison ! T'ES AUSSI RESPONSABLE QUE MOI, ESPECE DE SALOPARD ! »

La demoiselle se moquait qu'il ait des copies de ses papiers de divorce, il pouvait toujours rêver pour voir sa signature dessus ! Il devrait attendre les six ans réglementaire après l'engagement de la procédure et d'ici là, elle ferait tout pour le reconquérir. Harrison s'approcha d'elle. Il est si proche qu'il n'aura même pas à tendre le bras pour le frapper sur le torse. Il l'avait appelé par son nom de jeune fille. Son regard devient plus noir qu'il ne l'était avant. Encore une fois, sans qu'il puisse le savoir, il venait de lui planter un poignard en plein dans le coeur. Elle laisse son poing s'abattre sur son torse. Elle savait parfaitement qu'elle serait incapable de lui faire mal mais elle voulait lui montrer à quel point elle souffrait, elle aussi. « Je te signale que CES ENFANTS T'AS JAMAIS ETE FOUTU DE ME LE FAIRE ! ET TA MAISON TU TE LA FOUS OU JE PENSE ! J'aurais peut-être pas couché avec la moitié de la ville si t'avais été assez bon ! Même tes collègues y sont passés je te signale ! T'es qu'un raté, même tes amis te trahissent... Et je te signale que je voulais pas me marier, c'est toi qui m'a demandé en mariage je te rappelle... »

La jeune femme ferma les yeux un instant et secoua la tête. Ell poussa son époux comme elle le pouvait pour passer. Elle monta les escaliers sans se retourner et en tentant de retenir ses larmes. Elle arriva dans leur chambre et renversa ce qu'il y avait sur sa table de nuit. Il lui semblait entendre des bruits de pas dans les escaliers, elle décida alors de s'enfermer dans la salle de bain, fermant le loquet de la chambre, négligeant celui qui donnait sur le couloir. Elle se regarda un instant dans le miroir et inspira un bon coup essayant de retrouver ses esprits. Tout était fini, aucune chance de le retrouver comme avant. Ils n'étaient plus ce qu'ils étaient lorsque Francesca lui avait dit oui. Elle passa de l'eau sur son visage en soupirant. Il allait falloir qu'elle prépare une valise, elle ne voulait pas rester, un soir loin de lui en plus ne changerait rien.
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MessageSujet: Re: don't leave me tonigth... ◊ harrison²   don't leave me tonigth... ◊ harrison² Icon_minitimeMer 14 Juil - 20:15

    Sans même s'en rendre compte, Lincoln se revit lorsqu'il avait surprit Francesca pour la première fois avec un autre homme. Il était rentré plutôt du boulot et c'est en marchant dans le hall qu'il avait retrouvé le soutien george de sa femme accroché à chandelier, soutien george qu'il lui avait acheté, son jean D&G au bord de la piscine lui avait fait comprendre que le reste se passait dans le pool-house. Lorsqu'il avait ouvert la porte à la volée et trouver Francesca en petite culotte sur un jeune étudiant de Marbleton brun aux yeux bleus il avait faillit avoir une attaque cardiaque. Il avait fait un scandale, avait menacé d'annuler le mariage mais la brunette avait fondu en larme et supplié son cher mari soumis que tout ça n'était qu'une erreur faite sous l'emprise de l'alcool. La vérité était que Francesca n'avait pas bu une seule goutte de Gin Tonic, cela venait plutôt de son immense besoin de relations sexuelles. C'était un aspect qu'il avait d'abord adoré chez elle. Quel homme refuserait d'avoir une femme tout le temps prête à faire des galipettes que ca soit dans les toilettes du restaurant ou dans les douches de la plage ? Mais Lincoln était très loin de se douter qu'il n'était pas le seul à avoir ce privilége. Quatre ou cinq hommes avaient suivit après ca. Et tout ça en trois ans de mariage.

    Néanmoins peut-être y était-il aller trop fort cette fois-ci. Un sentiment de culpabilité commenca à monter en Lincoln lorsqu'il comprit que ce qu'il y avait dans le regard de sa femme n'était pas que colére et caprice. Il y avait cette nouvelle lueur de souffrance qu'il n'avait jamais vu jusqu'alors. Avait-elle retrouvé ne serait-ce qu'un soupçon d'humanité ? Elle lui ordonna de se la fermer, lui hurla qu'elle n'était plus une gamine, il ferma les yeux, exaspéré. Ses cris stridents raisonnaient dans sa tête à n'en plus finir et il ne ressentait plus aucune culpabilité.« T'es qu'un pauvre type Lin ! Je te déteste, t'as bien entendu ça, JE TE DETESTE ! Et t'es aussi responsable que moi de ce qui se passe dans cette maison ! T'ES AUSSI RESPONSABLE QUE MOI, ESPECE DE SALOPARD ! » Lin leva une fois de plus les yeux aux ciels et la regarda faire tout son cinéma, elle n'était à présent plus du tout coiffée et était dans un état d'hystérie totale. Il s'était rapproché d'elle, voulait la calmer à présent il avait toujours peur dans ces moments là qu'elle s'évanouisse, Frankie était une très bonne comédienne. Une fois elle avait feint d'être malade pour échapper à une réception organisée par son père.

    C'EST MOI QUE TU TRAITES DE RATE FRANCESCA ?! Tu te tapes mes collégues et tu me traites de raté ? Tu crois que tu passes pour quoi devant tout Marbleton ? Tu crois vraiment que t'as le beau rôle ? Je préfére être le mari soumis et délaissé que la salope qui sait pas se tenir ! Et NE ME MET PAS la responsabilité de ce mariage sur le dos ! TU ES celle qui a dit oui le jour J ! A moins que tu ai fais ca pour contrarié tout ceux qui me disait de te larguer ?! Oui ca te ressemble Francesca !!

    Il voulut continuer son discours mais Francesca termina par se calmer et le poussa violemment pour s'enfuir dans la salle de bain. Il ferma les yeux, serrant les dos. Il resta ainsi une bonne minute, entendit des choses valdinguer et taper contre le sol à l'étage et décida de la suivre. Il monta les escaliers le plus calmement possible, entrant dans leur chambre où le chaos régnait comme dans tout les autres endroits où Francesca passait lors d'une grosse colère. Il vit le cadre qui abritait leur photo de mariage brisé gisant sur le sol et l'abat jour tordu sur le lit impeccablement fait. Il poussa un long soupir et alla frapper doucement à la porte. Il n'aimait pas savoir qu'elle était toute seule dans une pièce, toute seule avec sa colère. Francesca était hyperactive depuis qu'elle était jeune et lorsqu'elle était en colère les effets étaient démultipliés il ne voulait pas qu'elle se coupe en frappant dans le miroir ou une bêtise dans le genre.

    Francesca... Francesca ouvre moi.

    Pas de réponse. Lincoln commenca à paniquer. Il détestait ce genre de coup. Il essaya d'ouvrir mais elle avait fermé le loquet, il décida donc d'essayer par le couloir. Il n'eut qu'à actionner la poignée pour rentrer dans la salle de bain. Elle était debout devant l'évier, les épaules voutées, le visage dans les mains. Il crut entendre un "va t'en" mais il l'ignora il la prit par les épaules et la retourna pour lui faire face.

    Tu es la pire des garces Francesca je te déteste pour ca. Mais je t'aime autant que ce mariage est fichu.
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A. Francesca Harrison
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MessageSujet: Re: don't leave me tonigth... ◊ harrison²   don't leave me tonigth... ◊ harrison² Icon_minitimeMer 14 Juil - 22:32

Les souvenirs qui revenaient à Francesca à ce moment là, c'était ceux qui avait suivi leur mariage. Certes, elle l'avait déjà trompé à ce moment mais elle se souvenait de leur nuit de noce. Cette soirée qui n'avait été qu'à eux. Elle avait passé des heures avec une des ses amies à choisir ses sous-vêtements. Elle voulait les plus beaux, les plus sexy, le meilleur. Son père lui avait donné sa carte et, comme toujours, lui avait dit de ne pas lésiner sur les moyens pour tout ce dont elle avait besoin. Elle se souvenait du moment où elle avait retiré sa robe de mariée qui lui allait déjà à ravir, elle se souvenait aussi très bien de la tête qu'il avait fait. Il la désirait à ce moment, plus qu'aucun homme ne l'avait jamais désiré auparavant. Ce qu'ils ont fait pour faire passer le reste de la nuit n'échappe à personne. Elle aurait voulu que ce moment dure à jamais mais toutes les bonnes choses ont une fin et aujourd'hui il ne la regardait plus avec autant de passion. Elle l'exaspérait, voilà tout. Il ne la touchait plus, elle qui était toujours en besoin de sexe. La demoiselle était une tigresse que personne ne pouvait contenir, elle avait toujours besoin de plus, toujours besoin de sentir sa peau en sueur contre celle de quelqu'un d'autre. Au départ, Harrison avait très bien su comblé ce désir et puis petit à petit, il avait fallu trouvé quelqu'un d'autre. Ces longues journées de travail le fatiguaient et il avait besoin de sommeil alors qu'elle voulait du sexe. Le premier homme avec lequel Frankie avait commis l'adultère se prénommait Harry Spinder. Beau jeune homme qui étudiait la médecine à la fac de la ville, elle avait alors proposé de lui donner un petit cours privé et tout c'était fini dans la pool-house. La jeune femme avait tout prévu, tout sauf le retour prématuré de Lincoln. En bonne comédienne, elle avait su se faire pardonner de son époux sans grand soucis. Elle avait fait sa toute sa vie avec son propre père alors un homme qui ne la connaissait que depuis deux ans et demi... Encore aujourd'hui elle essayait parfois de le piéger mais il la connaissait trop bien à présent, s'en était presque irritant...

Autre chose qui commençait doucement à taper sur le système de la jeune femme. C'était son attitude face à ses colères. Il semblait prendre ça comme si il s'agissait simplement d'un caprice de petite princesse. Elle pouvait comprendre qu'il veuille divorcer si il ne la voyait que comme une foutue petite gosse de riche qu'elle était en réalité. Mais Lincoln aurait dû voir plus loin... Chose qu'il ne faisait pas. Elle allait le perdre, mais lui aussi la perdrait. Et voilà qu'il recommençait à lever les yeux au ciel... Il allait finir par s'en prendre une si il continuait et celle la ferait mal, très mal. La jeune femme était folle de rage, sur ce point Lin avait raison... Elle explosait de colère un peu plus à chaque fois lorsqu'il se disputait et comme toujours tout ce qui lui tombait sous la main volait en éclats. Elle ne se contrôlait plus lorsqu'elle était prise dans l'une de ses crises de colère. L'héritière n'aimait pas qu'on son époux se rapproche d'elle comme ça. Cette dernière savait qu'il voulait la calmer mais elle, elle voulait simplement le frapper. Elle était en colère, pas question de sentiments dans des moments pareils. « C'est ça que tu penses de moi Lin ?! QUE JE SUIS UNE SALOPE QUI SAIT PAS SE TENIR ?! JE TE SIGNALE QU'AUTREFOIS CA TE PLAISAIT, QUAND ON S'ENVOYAIT EN L'AIR DANS LES TOILETTES DU RESTAURANT AVANT DE REJOINDRE MON PERE ! T'es une ordure. Et sache que si j'avais voulu contrarié ceux qui te disaient de me larguer je t'aurais pas dit oui, je me serais cassée en te laissant seul, comme le con que tu es, à l'autel ! TU N'ES QU'UN MEC COMME UN AUTRE, J'EN AI FAIT SOUFFRIR DES DIZAINES AVANT TOI ALORS LA FERME ! Toi aussi tu as dit oui ! Tu pensais quoi ? Tu t'étais vraiment mis dans la tête que j'allais changer... C'est beau de rêver. »

Toute cette colère commençait à lui monter à la tête et elle se sentait mal. Elle avait besoin d'air si elle ne voulait pas mettre un terme définitif en le larguant. Peut-être aurait-elle dû faire de la boxe pour évacuer toute cette haine qui vivait en elle mais à la place de cela elle préférait largement casser tout ce qu'il avait acheté pour cette magnifique maison. Tout voir détruit lui faisait du bien au final. Elle se sentait en vie. Un jour son père lui avait dit qu'il fallait profiter des petites choses, sûrement qu'il parlait des choses cassées... Goodheart n'avait même pas pris le temps de voir ce qui touchait le sol dans sa colère. Elle était en pleine crise et avait un besoin qui la prenait aux tripes de tout saccager. Alors que Lin lui demandait d'ouvrir, sa respiration s'accéléra montrant la colère qui montait en elle et qu'elle ne parvenait pas à évacuer puisqu'elle avait déjà mis tout par terre. Pensait-il vraiment qu'elle allait lui ouvrir comme une fleur et lui demandait pardon ? Il tenta d'ouvrir la porte en vain. Pourtant il finit par parvenir à entrer. « Va t'en ! » Frankie avait toujours heureux que le jeune avocat la prenne comme ça pour la retourner, elle se sentait faible et inférieur dans de tels moments. Il se mit à parler alors qu'elle ne le regardait même pas. « Je t'aime autant que ce mariage est fichu »... Cette phrase fit le tour de son esprit plusieurs fois. Sa respiration s'accélérait de nouveau. Elle posa ses mains sur son torse pour le rejeter d'un coup brusque et soudain. « Je t'interdis de me dire que tu m'aimes après ce que tu m'as dit ! Tu crois quoi que tu peux jouer au pantin avec moi Lin ?! MAIS JE SUIS AUSSI HUMAINE MET TOI CA DANS LE CRÂNE ! Y a deux minutes tu me traites de la pire des trainées et maintenant tu me dis que tu m'aimes ! Faudrait peut-être voir à faire quelque chose pour ton esprit et à te décider avant de demander aux autres de changer ! Et... TU VEUX DIVORCER ALORS QUE TU M'AIMES ?! T'ES JUSTE INCROYABLE ! Crois moi... Si tu trouves que vivre à côté de moi c'était dur ce le sera autant pour obtenir ce FOUTU divorce ! ET NE ME DIS PAS QUE PARCE QUE TOI TU EN AS ENVIE JE DOIS SIGNER SES PAPIERS ! J'EN AI RIEN A FAIRE QUE TU VEUILLES PLUS QUE JE SOIS TA FEMME, C'EST CLAIR ?! » La jeune femme s'était approchée de lui un doigt sur son torse et le regardait dans les yeux comme pour lui faire comprendre qu'elle ne changerait pas d'avis. Il pourrait bien faire ou dire ce qu'il voulait il n'aurait pas le droit à sa signature sur ces vulgaires papiers. Pourquoi tout à coup un long frisson venait lui parcourir la colonne vertébrale ? NON ! Elle devait être en colère contre lui, elle ne devait pas vouloir lui sauter dessus pour qu'ils s'envoient en l'air comme ils l'avaient fait si souvent autrefois.
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MessageSujet: Re: don't leave me tonigth... ◊ harrison²   don't leave me tonigth... ◊ harrison² Icon_minitimeJeu 15 Juil - 7:18

    Peut-être après tout ne pensait-il pas à la réciprocité de la chose, il voulait qu'elle le perde mais ne se rendait pas compte que cela comprenait de la perdre elle, peut-être que si il prenait le temps d'y réfléchir les choses changeraient mais finalement, il savait que si il avait réussit à aller jusqu'au divorce, c'était qu'il était décidé, qu'il était sûr de son choix. Lincoln n'était pas de ceux qui régissait leur vie par instinct, il agissait de manière méthodique et raisonnée, il ne prenait de risque que dans son métier, dans le domaine du privé la raison le plus souvent trônait. C'est pourquoi leur nuit de noce ne lui venait pas à l'esprit au moment même, car ce n'était pas en se rémémorant les meilleurs passages de leur histoire qu'il arrivera à la convaincre de signer ces papiers pour le laisser retrouver le célibat. Il s'accrochait justement, aux mauvais souvenirs, dans l'optique qu'elle se rende compte que tout ca ne pouvait les mener à rien. Leur mariage n'était pas construits sur des bases solides et par conséquent il serait dur de refaire les fondations alors que les briques étaient déjà posées. « C'est ça que tu penses de moi Lin ?! QUE JE SUIS UNE SALOPE QUI SAIT PAS SE TENIR ?! JE TE SIGNALE QU'AUTREFOIS CA TE PLAISAIT, QUAND ON S'ENVOYAIT EN L'AIR DANS LES TOILETTES DU RESTAURANT AVANT DE REJOINDRE MON PERE ! T'es une ordure. Et sache que si j'avais voulu contrarié ceux qui te disaient de me larguer je t'aurais pas dit oui, je me serais cassée en te laissant seul, comme le con que tu es, à l'autel ! TU N'ES QU'UN MEC COMME UN AUTRE, J'EN AI FAIT SOUFFRIR DES DIZAINES AVANT TOI ALORS LA FERME ! Toi aussi tu as dit oui ! Tu pensais quoi ? Tu t'étais vraiment mis dans la tête que j'allais changer... C'est beau de rêver. » Il savait qu'il était en train de la pousser à bout, qu'elle allait finir par craquer et que ca serait bien fait pour lui. Néanmoins il ne voulait pas non plus qu'elle se rende malade, il voulait divorcer mais pas non plus à n'importe quel prix. Cela avait toujours été comme ca entre eux, cela allait-il changer un jour ? Ils étaient passés par là des dizaines de fois, Lin n'était qu'un autre de ses mensonges même si elle était la seule qui comptait à ses yeux, même si il les pensait fait l'un pour l'autre. A chaque fois, ils retournaient à la tempête. Car c'était peut-être une de ses seules manières qu'ils avaient de mesurer leur amour l'un pour l'autre, de tester leur limite qui rétrécissait à chaque dispute. Il ne comprenait pas comment il arrivait à en supporter plus encore, il ne comprenait pas pourquoi il restait alors qu'il lui était si facile de partir. Ils n'avaient pas d'enfants ni même un chien à partager, il pouvait poser son alliance sur le bord de l'évier et la quitter sans plus de cérémonies. Mais non. Il restait là, s'enfoncant dans le drame un peu plus, ce qui n'était pas pour arranger les choses.

    Il tenta de le calmer, une fois qu'il l'eut retourner mais évidemment elle n'avait aucune envie de lui faciliter les choses et d'avoir une conversation adulte et réfléchie avec lui, elle préférait lui hurler dessus et le frapper c'était tellement plus simple. Il la regarda droit dans les yeux lorsqu'elle lui hurla : « Je t'interdis de me dire que tu m'aimes après ce que tu m'as dit ! Tu crois quoi que tu peux jouer au pantin avec moi Lin ?! MAIS JE SUIS AUSSI HUMAINE MET TOI CA DANS LE CRÂNE ! Y a deux minutes tu me traites de la pire des trainées et maintenant tu me dis que tu m'aimes ! Faudrait peut-être voir à faire quelque chose pour ton esprit et à te décider avant de demander aux autres de changer ! Et... TU VEUX DIVORCER ALORS QUE TU M'AIMES ?! T'ES JUSTE INCROYABLE ! Crois moi... Si tu trouves que vivre à côté de moi c'était dur ce le sera autant pour obtenir ce FOUTU divorce ! ET NE ME DIS PAS QUE PARCE QUE TOI TU EN AS ENVIE JE DOIS SIGNER SES PAPIERS ! J'EN AI RIEN A FAIRE QUE TU VEUILLES PLUS QUE JE SOIS TA FEMME, C'EST CLAIR ?! » Toujours le même discours, elle détestait réellement le fait qu'il décide de ne plus être son mari, peut-être avait-elle peur de se retrouver seule. Non... Impossible... Quoiqu'il en savait rien, Francesca était bien trop compliquée, il aurait fallut qu'il se pose pour y réfléchir calmement et le moment n'y était pas du tout propice. Quelque part, elle avait raison : il était paradoxal en voulant divorcer tout en l'aimant comme un fou mais Lincoln ne voulait pas souffrir plus longtemps, la situation s'était dégradée au fil des mois et avait atteint un point de non retour, le jeune avocat avait dut prendre une décision et c'est ce qu'il l'avait fait. Il se souvenait parfaitement du jour où il avait appris la nouvelle à Francesca. Il en avait grandement profité pour la tester, voir si elle prenait les choses au sérieu, hors lorsque Lincoln lui avait déclaré, papier à l'appuit calmement un soir alors qu'elle regardait Dr House à la télé elle avait examiné les papiers et avait éclaté de rire puis avait replonger sa cuillière dans le pot de créme glacée avant de la lêcher conscencieusement, concentrée sur le Dr Chase. Ce simple épisode fit serrer les dents à Lincoln, il voulut lui faire une remarque désagréable mais ne le fit pas, songeant que la situation était assez compliquée comme ca sans qu'il en rajoute une couche.

    Mais Francesca tu peux pas rester mariée toute seule ! Tout ne peut pas aller toujours comme TOI TU VEUX, notre mariage ne se résume pas à TOI ! Jusque là on a toujours tout fait en foncton de toi, notre chambre devait être peinte en beige et bleu clair parce que MADAME avait décidé, notre piscine devait être carrelée, c'est toi qui pose mes jours de congés pour me trimballer dans LES VILLES que tu choisies, tout n'a toujours été qu'à propos de toi maisc ette fois c'est MA décision et tu vas devoir la subir, comme moi je l'ai fait.

    La tension sexuelle était à nouveau là : Cris, bousculades, il avait l'impression de revenir en arrière mais ca y est, il avait à nouveau envie d'elle. Il tenta de refouler ce sentiment au fond de lui et s'énerva tout seul. Comment pouvait-il être crédible si il cédait à la tentation ? Elle était une furie magnifique avec son maquillage barbouilé juste ce qu'il faut et ses cheveux tout ébouriffés. Il arrivait à deviner quels sous-vêtements elle portait sous son chemisier transparant. Il se mordit les lèvres n'écoutant même plus les cris de sa campagne, plongé dans une sorte de fascination. Il regarda à nouveau Francesca. Pensait-elle à la même chose qu'elle ?
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MessageSujet: Re: don't leave me tonigth... ◊ harrison²   don't leave me tonigth... ◊ harrison² Icon_minitimeJeu 15 Juil - 15:11

Lincoln n'était pas comme sa femme. Il n'était pas du genre à agir sous le coup de l'impulsion. Il préféré réfléchir à ce qu'il faisait. Savoir cela blessait encore plus la demoiselle. Ce n'était pas sous le coup de l'impulsion après qu'il l'ai retrouvé avec un autre homme qu'il faisait ça. Il avait engagé cette procédure en toute âme et conscience. Il voulait réellement se débarrasser d'elle. Son amour pour elle était usée comme une vieille chaussette. Dans cette dernière il y avait même un trou, un trou qui se faisait de plus en plus grand. Il ne manquait plus qu'une signature pour que tout soit fini. Une petite signature si précieuse qu'elle ne lui donnerait pas de si tôt. Elle pensait pouvoir sauver son couple comme ça alors qu'elle ne faisait en réalité que l'enfoncer un peu plus sans même sans rendre compte. Elle ne pouvait pas accepter l'idée de cette séparation parce qu'elle ne voulait pas le perdre. Frankie n'était pas stupide et elle savait qu'une autre prendrait sans place en un rien de temps. Cette fille serait plus belle, plus gentille, plus calme, plus intelligente, plus... N'importe qui pourrait être une meilleure petite amie qu'elle. La jeune femme ne pouvait pas être la parfaite petite femme au foyer qu'il espérait, ce n'était pas elle, tout le monde le savait. Elle ne pouvait pas donner au jeune homme ce qu'elle voulait. Elle aurait aimé mais à vingt quatre ans à peine c'était un peu trop tôt pour elle. Dans quelques mois peut-être Goodheart en serait capable mais ils n'avaient pas ces quelques mois devant eux. C'était un peu comme si un peintre voulait que son noir tourne au blanc d'un coup sans rien ajouter d'autres à son mélange. La peur d'être seule l'habitait également mais n'était pas aussi présente qu'elle l'aurait cru. Ce serait plus la présence, même silencieuse, de Harrison qui lui manquerait. Elle trouverait sûrement quelqu'un pour prendre sa place mais elle savait que personne ne pourrait être à sa hauteur. L'héritière n'avait dit oui qu'à une seule personne et si elle l'avait fait, c'était simplement parce qu'elle était convaincue qu'il s'agirait de celui qui lui donnerait des enfants et qui resterait à ses côtés jusqu'à au moment où elle serait prête à changer.

Ce divorce n'était survenu que trois ans après leur mariage. Pourtant les crises n'étaient pas nouvelles. Ne montraient-elles pas la force de leur couple ? Apparemment pas pour lui. Certes à chaque fois, ils dépassaient une limite, à chaque fois ils allaient un peu plus loin, Frankie voulait savoir si il craquerait avant elle, si cette fois il allait se décider à faire quelque chose de nouveau... Mais rien ne se passait vraiment, jusqu'à ce qu'au soir où il lui avait tendu les papiers du divorce qu'il ne cessait à présent d'agiter sous son nez. Lin avait gardé toute sa colère pour un soir. La jeune femme aurait préféré qu'il réagisse sur le coup plutôt que d'attendre et d'accumuler sa colère. Leur divorce n'était pas aussi difficile que certains qui passaient au tribunal. Eux n'avaient pas d'enfants, pas de compte commun, pas de maison à partager... Rien d'autre que leur bague ne les liaient, ça et leur prétendu amour éternel. Elle avait toujours trouvé cet anneau superbe et elle aimait ce qu'il symbolisait en plus de ça. Jamais elle ne l'avait quitté, même quand elle allait voir d'autres hommes. Elle ne savait pas si cela était cruel ou non. Peut-être par respect pour son cher et tendre aurait-elle dû la retirer. La jeune femme, une fois les papiers signés, quitterait la maison, et sûrement la ville en même temps. Elle n'avait pas besoin de rester ici où elle reverrait les souvenirs de leur histoire dans les pièces. Elle trouverait bien quelque part où loger...

Elle prenait toutes les décision pour leur couple parce qu'elle avait l'impression de n'avoir aucune importance... C'était dur à dire mais elle n'avait rien à faire de toute la journée à part planifier des vacances, choisir la décoration de l'appartement, acheter de nouveaux vêtements. Elle aimait sa vie mais elle était parfois terriblement ennuyante. Même si il enrageait, il la remarquait lorsqu'elle faisait quelque chose dans le genre. Elle avait simplement pas l'impression d'exciter pour lui, sauf quand elle le contrariait, là elle avait le droit à toute son attention. Le mot du jeune homme lui firent fermer les yeux. Il avait raison, raison et elle le savait... « Si je choisis tout pour nous C'EST PARCE QUE J'AI RIEN A FAIRE D'AUTRES DE LA JOURNEE ! ET JE TE SIGNALE QUE TU ME REGARDES MÊME PLUS, sauf QUAND J'PRENDS DES DECISIONS QUI NE TE PLAISENT PAS ! TU SAIS DEPUIS COMBIEN DE TEMPS TU M'AS PAS FAIT UN COMPLIMENT OU QUE TU... » La demoiselle le martelait de légers coups de poings en regardant son torse. Elle aurait voulu finir sa phrase mais son regard plongea dans celui de Lincoln. Francesca pouvait facilement voir qu'il ne l'écoutait même plus. Pourquoi la regardait-il comme ça soudainement ? Et pourquoi se mordait-il ainsi la lèvre. Soudainement, le désir qu'elle ressentait si souvent lors de leur dispute remonta en elle et la prit aux tripes. Elle le voulait lui et pas un autre, tout de suite et pas à un autre moment. L'absence de ses mains sur sa peau lui manquait, c'était comme si tout à coup, elle était en train de brûler et que la seule personne à pouvoir le calmer était celui avec qui elle partageait son nom. Lincoln était le seul homme dont les caresses provoquait un tel effet sur elle et dont l'absence créait un tel vide... Les mains de la demoiselle qui un instant plus tôt martelaient le torse du jeune homme se posèrent délicatement sur celui-ci. Ses yeux dans les siens, elle ne les quittait plus un seul instant. « Embrasse-moi Lin, pas parce que je te le dis, mais parce que t'en as envie et parce que ça fait je sais pas combien de temps que tu m'as plus embrassé... Je t'en supplie embrasse-moi... » La demoiselle attrapa le col de son mari pour l'attirer vers elle. Cette dernière passa ses mains dans le cou du jeune avocat. Elle était en colère un instant plus tôt et à présent elle avait envie de lui, comme lorsqu'elle le tirait dans les cabines de douches de la piscine d'un hôtel de son père ou dans les vestiaires de son club de tennis. C'était quelque chose d'animal qui l'habitait... Nymphomane ? Si peu...
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MessageSujet: Re: don't leave me tonigth... ◊ harrison²   don't leave me tonigth... ◊ harrison² Icon_minitimeJeu 15 Juil - 18:27

C'était sûr, après ce qu'il allait faire il aurait énormément de mal à être crédible à l'avenir, lors de leur prochaine engeulade et il eut envie de tout stopper, ou de tout envenimer lorsque Francesca s'arrêta de parler. Parce qu'elle avait compris ce qu'il voulait, elle arrivait toujours à savoir lorsqu'il avait envie d'elle, il suffisait d'un regard, il suffisait qu'il la fixe intensément pour qu'elle se léve de table ou leur trouve une bonne excuse le temps de s'écliper 20 bonnes minutes, ils avaient toujours fait ça. Pendant leur mariage même, alors qu'il la voyait à l'autre bout de la pièce dans sa robe incroyable ils avaient du se retenir pour garder la magie de la nuit de noce, ca avait été dur elle avait tentait de l'allumer sous la table puis pendant la cérémonie. Francesca arrivait même à transparaitre le sexe devant un prêtre, c'était son genre, elle était comme ça. Le sexe avait toujours été une grande partie de leur histoire et Lincoln devait avouer que c'était souvent ce qui le faisait tenir. Néanmoins, au bout d'un moment il s'était lassé, il n'avait plus envie de la toucher il essayait de la punir, de lui dire que tout ne pouvait pas se résoudre de cette manière et c'est pour dire à quel point il se contredisait à l'instant prèsent, mais à vrai dire il se foutait des quand dira t-on il avait envie de se faire plaisir. Peut-être après tout était-ce la dernière fois qu'ils allaient faire l'amour ici, sous leur toit, mariés. Elle avait arrêté de le frapper et sa main était à présent posée à plat sur son torse, ce contact le brûlait, lui donnait envie d'aller plus loin et la brunette l'avait très bien compris. « Embrasse-moi Lin, pas parce que je te le dis, mais parce que t'en as envie et parce que ça fait je sais pas combien de temps que tu m'as plus embrassé... Je t'en supplie embrasse-moi... » Elle n'avait jamais réagit comme ça. Elle avait toujours pris les choses en main sans lui demander son avis, peut-être était-elle en train de changer après tout ? Peut-être qu'elle allait devenir la femme de ses rêves ? Qu'elle allait devenir fidéle et lui faire les enfants que lui réclamait son père depuis déjà deux ans ? Peut-être... Avec un peut-être il pouvait trouver la force de passer pour un con demain, lorsqu'elle se réveillera à ses côtés et lui dira qu'il n'est pas cohérent et qu'ils ne pouvaient pas divorcer maintenant qu'il lui avait donné une autre preuve d'amour.

Et puis merde. Il souria, parce qu'il avait réellement envie de sourire, de lui accorder un sourire au lieu d'un soupir ou un froncement de sourcil :
Francesca tu as gagnée, je ne te quitterais pas ce soir. Et il déposa ses lèvres sur les siennes brusquement la rapprochant inconsciemment de l'évier sans s'en rendre compte, leurs baisers s'accélérent et Lincoln passa sa main sous le t-shirt de Frankie pensant à tout ce qu'ils partageaint, la manière dont ils se haïssaient autant qu'ils s'aimaient, il dévérouilla le loquet de sa main libre et la mena jusque dans la chambre. Il l'embrassa dans le cou et une pensée alla à Billie-Jean sans même qu'il sache pourquoi. C'était mal de penser à une autre femme en faisant l'amour à sa femme mais Francesca lui fit bien vite oublié lorsqu'elle lui déboutonna violemment sa chemise et le poussa sur le lit.

[ Fin ... Ou continuation, à toi de voir Wink ]
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MessageSujet: Re: don't leave me tonigth... ◊ harrison²   don't leave me tonigth... ◊ harrison² Icon_minitimeVen 16 Juil - 15:35

Les envies sexuelles de Francesca pouvaient se comparer au désir de nourriture que ressentaient les boulimiques. C'était plus fort qu'elle et quand elle en avait envie ça la prenait aux tripes et elle ne pouvait pas se retenir. Elle ne comptait plus les fois où, prise d'une pulsion, elle s'était éclipsée dans les toilettes ou jusqu'au parking pour entrer dans une voiture. Elle aimait en plus de ça provoquer Lincoln alors qu'ils étaient en public, même si parfois ce n'était pas si discret que cela. Le sexe était la seule chose qui échappait à la morale pour la jeune femme, le preuve elle avait même tenté de le faire durant leur mariage. Ce jour-là il avait été plus fort que d'ordinaire et ils avaient dû attendre jusqu'au soir. Il est vrai que la jeune femme avait couché avec plusieurs autres hommes que son époux mais il était le seul à lui procurer autant de plaisir. Lincoln l'ignorait bien entendu, elle n'allait tout de même pas lui dire qu'il était le meilleur qu'elle avait eu dans son lit sinon elle serait dans l'obligation de se justifier sur l'utilité de ses amants, chose qu'elle ne tenait pas à faire. Et puis ces derniers avaient prouvé toute leur utilité à partir du moment où il avait cessé de poser ne serait-ce qu'une main sur elle. Frankie s'était sentie trahie, frustrée, punie et, vexée, elle s'était mis dans la tête de le faire craquer à nouveau. Même si ça avait pris du temps, elle était enfin arrivée à ses fins.

Beaucoup de gens s'étaient mis dans la tête que, parce qu'elle avait arrêté ses études après avoir eu son diplôme, Goodheart était stupide. Ils avaient tort. Certes, elle ne pouvait pas vous dire qui était l'actuel président de l'Autriche et pourrait à peine vous dire où se trouve la principauté du Liechtenstein mais si il y avait eu des cours de manipulation elle aurait été première à tous les coups. Elle avait réellement envie de coucher avec son époux ce soir là et elle savait que lui aussi. Pour le tenter il ne fallait pas que l'héritière lui saute dessus comme elle le faisait habituellement, il fallait faire preuve de ruse d'où ses paroles. Elle savait qu'il ne supportait plus sa manie à toujours décider pour eux alors pour une fois, elle allait le laisser être à l'origine de leur ébats. Mais il fallait tout de même reconnaître que ses lèvres brûlaient de retrouver les siennes. Non elle ne deviendrait pas celle qu'il voulait qu'elle soit après ce soir, non elle ne deviendrait pas le sosie des parfaites femmes au foyer qu'on voit à la télé... Frankie était toujours la même, plus manipulatrice que jamais voilà tout. Mais elle était tout de même humaine et voir le sourire de Lincoln qui avait été absent depuis si longtemps lui faisait du bien. Ce même sourire qu'il avait eu en la voyant la première fois, lorsqu'ils s'étaient dit oui. L'instant d'après ses lèvres se déposèrent contre les siennes et la jeune femme sentie son ventre se nouait. Cela faisait tellement longtemps que son mari ne l'avait pas embrasser. Harrison posa l'une de ses mains sur la peau déjà chaude de celle qu'il avait demandé en mariage avant de l'entrainer dans leur chambre qu'elle avait bousculé quelques minutes plus tôt. Un baiser dans le cou de Francesca pendant lequel elle se mordit la lèvre inférieure et voilà que celle-ci lui arrachait sa chemise d'un geste soudain, bref et violent.

La brunette déposa ses mains sur le torse de Lin afin de le pousser sur le lit pour le chevaucher. Ses lèvres gagnèrent son torse qui lui avait tant manquer. Ses mains le caressaient lançant quelques marques rouges là où elle passa. Elle se releva doucement pour retirer son chemisier en quelques gestes vifs. Les caresses se multiplièrent comme les baisers. Ce qui se passa ensuite reste dans le secret des amants et ne peux être dit par une lady comme Frankie même si cela n'échappe à personne. La nuit fut brève et lorsqu'elle se réveilla, Frankie était nue, la tête sur le torse de Lincoln. Elle l'embrassa tendrement avant de le regarder se réveiller. Elle lui sourit légèrement. « Et maintenant on fait quoi Lin ? On se lève et on oublie cette nuit et tu me poursuis avec tes saletés papiers de divorce ou ? »
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MessageSujet: Re: don't leave me tonigth... ◊ harrison²   don't leave me tonigth... ◊ harrison² Icon_minitimeSam 31 Juil - 18:51

    Lorsque Francesca arracha la chemise de son mari, ce dernier pensa mentalement qu'elle allait lui repayer illico macias dés qu'ils auraient mutuellement retrouver le bonheur de partager une nuit à deux. Cela dit dés qu'elle posa ses mains sur son torse, cette histoire de repayer quoique ce soit lui quitta définitivement l'esprit. Elle lui reviendrait peut-être au petit matin lorsqu'il sera en mesure d'avoir un raisonnement cohérent mais surtout pas maintenant. Son esprit se brouillait, ses idées se multipliaient pour ensuite se désintégrer, il avait l'impression qu'un feux d'artifice se déroulait dans son crâne alors que seul les bruits des voitures roulant sur le bitume de Main Street étaient audibles. Leurs souffles entremélés donnaient une idée du rythme, la douceur des sourires et l'intensité des baisers laissaient entendre que ce n'était pas une simple partie de jambe en l'air. Lincoln était en sueur, et alors que les heures passaient il réalisait qu'il n'aurait pas dut céder à cette tentation si facile mais lorsque le soleil se leva et que Frankie s'endormit dans ses bras, il se demanda alors pendant deux autres longues heures comment allait-il être crédible à l'avenir.

    Alors comme un enfant pris en faute, lorsqu'il sentit Frankie bouger contre lui il fit semblant de s'endormir, redoutant les premiers mots qu'elle prononcerait car il savait qu'ils romperaient tout le charme de la nuit passée. Hélas, alors que ses yeux étaient fermés il sentait sa jeune épouse le fixer intensément comme si elle essayait mentalement de le réveiller. Il fut donc obligé d'ouvrir les yeux, elle l'embrassa fermant les yeux puis déclara : « Et maintenant on fait quoi Lin ? On se lève et on oublie cette nuit et tu me poursuis avec tes saletés papiers de divorce ou ? » Il la fixa quelques secondes et déclara à son tour :

    ▬ Tu comptes changer ? Tu comptes te remettre en question ? Non je ne pense pas. Alors oui, je compte te poursuivre avec ces papiers. Cette nuit était magnifique, magique, tu sais ce que je pense mais la vie continue et nos problèmes sont les mêmes qu'hier soir.

    Il ne put s'empêcher de lui caresser les cheveux. Il regarda la lumière du jour qui filtrait entre les rideaux et eut la soudaine envie de se lever et de leur préparer un déjeuner mais il avait la désagréable impression que Frankie n'allait pas le laisser partir de si tôt. De plus, il devait se remettre de cette nuit, la belle brune arrivait toujours à inventer de nouvelles positions impossibles et il avait une crampe douleureuse dans la jambe droite. Cela lui rappela le lendemain de leur nuit de noce. Ils s'étaient tellement épuisés mutuellement qu'ils n'avaient pas remit ça avant l'après-midi. Lincoln regarda l'heure sur son réveil 8heure et quelques... Il avait rendez vous au tribunal dans à peu près une heure et demi. Il avait besoin de 20 minutes pour y aller et de 20 autres pour se préparer et déjeuner.
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MessageSujet: Re: don't leave me tonigth... ◊ harrison²   don't leave me tonigth... ◊ harrison² Icon_minitimeSam 31 Juil - 20:25

Francesca ne voulait plus rien entendre, elle voulait simplement qu'il se taise et qu'il l'embrasse, qu'il pose ses lèvres sur les siennes dans un baiser ardent comme lors des premiers jours. Elle ne voulait pas de ses mots, elle voulait son corps. Cette nuit avait été simplement parfaite, la demoiselle en était épuisée. Si elle avait pu, elle aurait fait en sorte qu'elle puisse durer plus longtemps, mais l'un comme l'autre était à bout de souffle. Lorsqu'elle s'effondra sur le torse de Lincoln, elle prit réellement conscience qu'elle allait perdre le seul homme qui pouvait la mettre dans un état pareil et lui faire autant de bien. Elle savait comment faire pour qu'il reste, elle le savait mas ne pouvait se résoudre à changer, pas à son âge. Et elle considérait qu'il devait savoir qui elle était et qu'il avait tout de même pris le risques de la demander en mariage. Tout le monde l'avait prévenu, tout le monde mais il n'avait écouté personne. C'était, entre autres, aussi pour ça qu'elle s'emportais aussi violemment lorsqu'il mettait tous les torts de ce mariage sur son dos. Pourquoi est-ce que dans l'histoire il fallait que ce soir elle la méchante ? Elle avait ses torts, elle le savait mais lui aussi. Il fallait toujours qu'il parte au tribunal, il fallait toujours qu'il pense à son travail. Et elle avait la terrible impression de ne plus compter.

Peut-être aurait-elle dû le laisser dormir. Elle avait toujours trouvé Lin superbe lorsqu'il dormait. Et puis aujourd'hui, son visage n'était pas crispé comme d'habitude, ou peut-être est-ce simplement une impression. L'esprit de la jeune femme se troublait, elle ne voulait pas penser à la colère qui habitait leur couple d'habitude, pas après à cette nuit. Il lui avait manqué, vraiment et le souvenir de cette nuit, bien qu'elle fut fantastique, n'en serait pas moins douloureux pour autant. Se souvenir de n'importe quel moment de leur histoire serait douloureux. Finalement, Frankie était comme une enfant auquel on veut enlever un pansement avec de belles princesses dessus. La plaie n'est plus là bien qu'il reste une cicatrice. L'enfant refuse de la voir et se débat avec sa mère pour garder son pansement. Le pansement étant bien sûr Lincoln. Elle ne voulait pas être mise en face à sa solitude. Elle avait besoin de lui, même si elle ne le lui montrait pas. Les deux avaient leur regard planté dans celui de l'autre. Lorsqu'il se mit à parler, elle ne baissa pas les yeux. Ça aurait pu être blessant, sans doute, d'autres femmes auraient été blessées mais n'oublions pas que madame n'était pas comme tous les autres. Ce qui l'énervait dans cette histoire, ce n'était pas ce qu'il pouvait dire, elle était sûre que son époux ne changerait pas d'avis, mais c'était le ton qu'il employait, comme si cela ne l'importait que très peu, tout comme sa main qu'il passait doucement sur ses cheveux. Dans un geste délicat, elle fit en sorte qu'il cesse ses caresses. « T'es vraiment incroyable, tu le sais, ça ? N'importe quel homme sensé me donnerait une deuxième chance. A croire que quelque chose cloche chez toi. » Elle le regardait toujours alors que le regard de Harrison se portait ailleurs. Il commençait à porter son attention ailleurs et ceci n'était pas bon signe du tout. Ce fut alors tout naturellement qu'elle glissa à califourchon sur lui et attrapa doucement son visage, pour le tourner vers le sien. « Bon, soyons réalistes. C'est sûrement une des dernières fois où on s'envoie en l'air. Enfin, ça c'est si on écoute ton envie de divorce. Donc si y a des choses que tu as envie de me faire c'est maintenant ou jamais et ne me sors pas que tu es fatigué, depuis le temps qu'on s'est pas envoyé en l'air... Et je t'interdis de parler de ton tribunal ou de tes affaires ou je ne sais quoi, t'as bien compris. J'en ai ASSEZ de ton FOUTU travail ! Y a que ça qui t'intéresse et t'as petite femme chérie tu lui parles que d'un truc : divorce, divorce et... divorce ! Alors aujourd'hui, pas un mot. Tu m'embrasses, tu me fais l'amour et tout de suite. » Toutes les paroles de la jeune femme étaient complétées par des petites caresses ci et là. Lorsqu'elle eut fini, elle s'approcha de lui et l'embrassa légèrement avant de porter ses baisers dans son cou pour ensuite aller lui mordiller légèrement le lobe de l'oreille, simplement parce qu'elle savait qu'il adorait ça. « Tu n'es qu'à moi Lincoln, je laisserais pas ma place à une autre fille, crois-moi. »
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MessageSujet: Re: don't leave me tonigth... ◊ harrison²   don't leave me tonigth... ◊ harrison² Icon_minitime

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