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  « Stay with me, don't let me go, again. »

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Aledra Green Brent-Stark
Aledra Green Brent-Stark

◊ avatar : Leighton Meester. ♥
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 « Stay with me, don't let me go, again. » Vide
MessageSujet: « Stay with me, don't let me go, again. »    « Stay with me, don't let me go, again. » Icon_minitimeMer 14 Juil - 16:41

 « Stay with me, don't let me go, again. » Signat10


« ♫ I'M SORRY FOR BLAMING YOU
FOR EVERYTHING, I JUST COULDN'T DO
AND I'VE HURT MYSELF, BY HURTING YOU ♫»

Partir. Partir loin. Cela avait été la chose la plus dure à faire pour Aledra. Plus dure que se rebeller contre son père, plus dure d'avouer au medecin de l'hôpital que « Ce n'était pas en tombant dans les escaliers qu'elle s'était fait ça. », plus dure de faire confiance à quelqu'un, plus dure que tout. Contrairement à ce que l'on aurait pu penser, la décision qu'elle avait prise n'avait vraiment pas été facile pour elle, vraiment pas. On pourrait croire qu'elle était partie sans se retourner, sans remords, sans regrets, dans le seul but de profiter de la vie et d'oublier qu'elle était mariée si jeune, histoire de s'amuser un petit peu avant de rentrer au berquail. Aledra n'était pas du tout comme ça. Certes, elle savait s'amuser, mais pas avec les sentiments, ni les siens, ni ceux des autres. Elle avait déjà du mal à accorder sa confiance lorsque la relation était sérieuse, alors lorsque c'était une passade, n'en parlons pas. Non, non, ce n'était pas ça. Laisser son âme soeur partir, ou la voir partir simplement, c'était dure, mais prendre la décision de le faire alors que vous ne le vouliez absolument pas, ça, c'était encore plus dure, voir insurmontable, pourtant, elle l'avait fait, et elle ne passait pas une seule journée sans le regretter. Chaque jour, l'idée de sauter dans le prochain avion pour revenir tant qu'il n'était pas encore trop tard la titillait, mais elle se retenait, ou plus précisémment, c'était sa peur qui la retenait. Donner sa confiance, se marier, et établir une relation saine et sérieuse avec un garçon, c'était déjà un pas en avant exclusivement énorme pour elle. Mais lorsque ce dernier avait envoyé le vase contre le mur lors de leur dispute, ça avait été la petite goute d'eau qui avait fait débordé le vase, sans jeu de mot. C'était stupide, et sans fondements, elle savait que Aydan ne lui fairait jamais de mal, elle le savait bien, mais c'était comme ça, on peut appeller ça de peur irrationel. Elle se rendait compte à quel point son passé influençait son futur et l'avait totalement changé, elle qui, quand elle était petite, entreprenait tout ce qu'elle voulait, qui aimait le danger et qui n'avait peur de rien. Elle avait bien changé, durant son adolescence, ces quelques dernières années. Il ne faut pas croire, ce n'était pas parce que c'était elle qui avait prit la décision de partir qu'elle ne regrettait pas son geste, bien au contraire, elle avait du mal à l'oublier. Cela faisait presque 13 mois qu'elle était partie à présent, et chaque jour était une nouvelle épreuve à surmonter, en particuliers les jours qui avaient un sens. l'anniversaire d'Aydan, Noel, la saint-valentin, ...

Elle se souvenait, d'ailleurs, parfaitement du l'année dernière, le dernier jour de la saint-valentin qu'elle avait passé avec lui. Ils étaient allé sur la mer, coupé du monde, le matin du 14 février. Forcément, en hiver, il n'y avait pas grand monde. Il faisaitpeut-être un peu frisquette, mais très franchement, Aledra s'en fichait complètement. Elle l'avait taquiné toute la journée, et la sanction n'avait pas tardé à tomber : elle avait tout simplement été jetée à l'eau. Elle s'était alors dépêché de pousser Aydan dans l'eau pour se venger, et ainsi, ils avaient rit lors d'une bataille d'eau qui avait duré un bon bout de temps, comme des enfants heureux. Ce genre de souvenir lui revenait toujours en tête. Pourtant, il fallait continué à vivre. Elle s'était inscrite à la fac de sa nouvelle ville, pour continuer ses études de droit qui avaient une place très importante pour elle. Elle avait toujours voulu faire soit assistante sociale, soit avocate, c'était quelque chose qui lui tenait à coeur, car elle savait très bien qu'elle n'avait pas été la seule fille à subir ce qu'elle avait subit dans le passé, et qu'il y avait des centaines d' "Aledra" dans le monde, qui croyaient qu'elles méritaient ce qu'elles enduraient. Aledra voulait se servir de son expérience pour être motivée dans un métier, et visiblement, ça marchait, puisqu'il y avait deux mois, elle avait obtenue son diplome qui lui certifiait qu'elle était bel et bien avocate à présent, et plus étudiante. Même si elle était heureuse, elle était loin de l'être complètement ... Elle aurait donné volontiers tout l'or du monde, et son diplôme d'avocate, au premier passant, pour pouvoir revenir en arrière, avant cette dispute, et avant son départ, retrouver Aydan, tout simplement, et être sa femme. Car même si, dans son coeur, elle l'aimait toujours, elle avait concience qu'il l'avait très certainement oublié, qu'il devait envisagé une procédure de divorce qu'elle soit là ou non, qu'il l'avait remplacé et qu'il l'a detesté plus que tout au monde. Même si cette idée lui faisait terriblement mal, elle savait qu'il était dans son droit le plus total, et surtout, dans un sens, elle était heureuse qu'il le fasse. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il avait le droit d'avoir une femme normale, qui ne prenait pas peur dès qu'il cassait quelque chose. Et c'était plus facile aussi. Lorsqu'elle se disait "il me deteste, il m'a certainement oublié", cela lui était plus simple de se retenir, de ne pas retourner dans sa ville natale pour le trouver. Un an.

Les jours avaient été tellement long que cela lui paraissait des années. Elle avait changé, en un an, forcément. Peut-être un peu plus mince, vue qu'elle mangeait moins, mais rien de bien frappant, trois ou quatre en moins, pas plus. Des cheveux beaucoup plus longs par contre, une longue chevelure brune bouclée qui lui descendait le long du dos, alors qu'à l'époque, ils s'arrêtaient à sa poitrine. Mise à part ça, dans l'ensemble, elle n'avait pas vraiment changé, Miss Brent-Stark. En tant qu'étudiante qui s'offrait des cours très chers et qui était dépensière par dessus le marché, elle avait du travailler de côté. Elle était serveuse dans un bar/café/boite de la ville. Assez fréquenté. Et surtout, extrêmement bien payé. Elle avait de quoi se payer ses études, son loyer, mais aussi économiser à côté. Pourtant, elle detestait ce boulot. Elles étaient 3 serveuses, ce qui n'était pas beaucoup. Forcément, moins les serveuses sont, moins le patron doit verser des salaires. Elles étaient souvent une ou deux par soir, ce qui était difficile à gérer, aveec le monde qu'il y avait, particulièrement des hommes. D'ailleurs, la plupart d'entre eux se plaçait en deux catégories : la première était de rustres matchos dragueur assez lourds qui ne venaient que pour attirer l'attention des demoiselles présentes, que ce soit des filles venus s'amuser, ou des serveuses tout simplement. Et la seconde rassemblait tous les alcooliques de service qui pouvait se montrer violent en se baguarrant dans le bar, ou bien particulièrement imprévisible. Quelle idée de travailler ici lorsque vous avez eu un père violent et alcoolique, et que vous avez perdu confiance aux hommes, à cause de la relation que vous avez entrenu avec eux jusque là. Aledra en avait concience, ce n'était pas une bonne idée, et, sans qu'elle s'en rende compte, cela l'enfermait encore plus dans sa peur. Seulement, elle detestait être peureuse ainsi. Elle en avait marre que son passé régisse sa vie, c'est pourquoi à présent, elle tentait de repousser les limites, elle en avait assez, assez de passer pour la fille qui céder devant tout, alors qu'elle n'était pas du tout comme ça. C'était peut-être stupide, mais rester serveuse dans ce bar lui prouvait qu'elle pouvait aller au delà de tout ce qui c'était passé. Et très franchement, après sa fuite et l'abandon de son mari, c'était quelque chose de pas mal. Pour une fois, l'idée d'être avec des hommes comme ça ne la tourmentait pas. D'ailleurs, inutile de dire qu'au départ, elle repoussait n'importe quel homme qui pouvait s'approcher vers elle, quelles que soient ses intentions. Au bout d'un moment, ça allait mieux, mais au départ, c'était une véritable catastrophe. Elle passait ne jamais s'en relever d'ailleurs. Au bout de 7 mois, lorsque la situation se détendait un petit peu, elle rencontra un certain Demetrio, accompagné de son assistant, Antonio, venant boire un verre dans le bar.

Elle était de service ce soir, accompagnée de Stefanie, la seconde serveuse, une jolie petite blonde. Vue l'allure et la matière de leur vêtements - en effet, la jeune femme avait un don et une passion en ce qui concernait la mode - ils devaient être des gens assez importants. Et, suite à une courte discution avec le patron, elle su qu'ils avaient tenu à ce que ce soit elle qui les servent. Etonnée, elle prit les commandes - deux coktails les plus chers sur le marché soit dit en passant - et s'était approchée vers eux pour les servir. Mais le plus grand, Demetrio, lui demanda de s'assoir avec eux. Au début, elle hésita, mais ils avaient l'air professionel, alors elle ne tarda pas à obéir. Une heure après, ils étaient partie, et elle, avait une carte de visite à la main. C'était étrange ce qui lui arrivait. Demetrio lui avait annoncé qu'il était photographe de mode, et que cela faisait plusieurs semaines que la directrice artistique et du marketing recherchait une femme du type d'Aledra. Cette dernière précisa qu'elle n'était pas interessée. La mode, elle aimait bien, mais certainement pas pour faire la pose devant un photographe. De plus, comment savoir si c'était sérieux ? Les hommes étaient très surprenants parfois et pas dans le bon sens. Il lui avait tout de même laissé son numéro. C'était le mois où Aledra avait eu son diplome. Elle avait envisagé de quitté le bar dans ses environs, car il était inconcevable pour elle de continuer à travailler ici à mi-temps alors qu'une carrière d'avocate l'attendait. Inconcevable. Alors, pourquoi pas faire eux ou trois photos pour cloturer cette ancienne vie et ensuite, partir du bon pied avec une petite somme d'argent, car elle savait qu'elle serait extrêmement bien payée. Cela représentait un beau départ. De plus, elle avait eu la certitude que la séance photos ne représentait pas des photos de nus. Alors pourquoi pas. Il lui avait suffit de quelques séances et la boucle était bouclée, ils avaient ses photos, elle avait leur argent. A présent qu'elle avait un vrai job qu'elle aimait, pas de job miteux qui l'aidait à payer sa fac puisqu'elle avait finit ses études, et qu'elle avait une nouvelle vie, elle allait peut-être s'en sortir. Mais ce n'était pas non plus l'éclate totale. Une semaine après, lorsqu'elle se leva, Aledra était une nouvelle Aledra. Elle avait comme l'impression de foutre sa vie en l'air. Comme si elle laissait passer le temps alors qu'elle savait très bien ce qu'elle avait à faire, à présent, tout était parfaitement claire dans son esprit, comme si elle l'avait toujours su, comme si elle avait toujours cherché à se le cacher. Et, dans un sens, c'était bien ça, en effet. Ce manque qu'elle ressentait, elle savait que c'était l'absence d'Aydan, et que jamais elle n'arriverait à l'oublier.

Ce matin là, elle ressentait un grand courage, celui qu'elle avait pas eu jusque là. Elle en avait assez de cette vie, assez de se plier à ses peurs, assez d'oublier son bonheur et ses essentiels au profits de ses craintes. Assez de laisser tomber sa vie de peur qu'elle disparaisse. Ce n'était pas la vie qui lui prenait tout, c'était elle qui abandonnait. Aydan était l'homme de sa vie, celui qu'elle avait attendu, inconciemment, depuis des années. Il était inconcevable d'attendre ne serait ce que deux ou trois jours. A présent, elle était prête, il était temps de rentrer à la maison. Car, l'appartement dans lequel elle se trouvait, ce n'était en rien sa maison, elle n'avait jamais vu ça comme tel. Non, sa maison, elle était resté là-bas, avec lui. Avait-elle changé ? Avait-il changé ? Avait-il quelqu'un ? Certainement. Oui pour les trois questions. Mais ce n'était pas ça qui allait l'arrêter. Il était Aydan, elle était Aledra, c'était lui et elle, le temps ne pouvait rien changer. Elle devait s'escuser, lui expliquer, essayer de surmonter ses peurs, il était grand temps de revenir maintenant. Elle téléphona à la compagnie de voyage en vitesse. Il y avait un vol dans 45 minutes, et il restait deux sièges. Elle se dêpecha de reserver, cela n'attendrait pas. Elle avait sufisament attendu. Elle ouvrit tous les placards, attrapa ses vêtements à la pelle et lança tout ça dans les sacs qui lui avaient permit de partir l'année dernière. Trois sacs de plus étaient suffisants pour tout rentrer. Elle appella un taxi. Dans 15 minutes, elle serait dans l'avion qui la ramenerait enfin chez elle. La suite, elle n'y pensait pas. Pour l'instant, le principal, le but, était de revenir. J'ai bien dis "revenir", et non "partir", malgré le fait que sa vie soit ici depuis un an. Elle s'était toujours sentit nomade ici, succeptible de partir à n'importe quel moment. C'était ce qu'elle avait fait. Le mieux c'est lorsqu'elle descendit de l'avion, et qu'elle monta dans le taxi qui l'amenait au centre ville. Redécouvrant les monuments, les rues, ... Un mélange de joie (rentrer à la maison) et de terreur (les souvenirs de sa douleur lorsqu'elle était partit sans compter son passé). Le taxi s'arrêta. La résidence, elle était là. Elle lui demanda d'apporter les valises à l'hôtel Bellissima. Elle avait reservé une chambre, ou cas ou Aydan n'était plus là, ou qu'il ne veuille plus jamais la voir. Le taxi partit en direction de l'hôtel, avec ses valises dans le coffre. Il était 18 heures. Elle resta bloqué pendant une vingtaine de minutes, à 8 mètres de la porte. Elle regardait, à présent, elle était bloquée. Bloquée pour quoi ? Elle ne savait pas. Ou plutôt si. Elle avait peur de découvrir ce qu'il y avait dernière cette porte. Peut-être était-il avec une fille qu'il avait rencontré le lendemain de son départ ? Peut-être allait-il se marier ? Peut-être attendait-il son retour pour le faire, pour divorcer en somme ? Peut-être avait-il vendu la maison ? Peut-être était-il partie ? Tellement tellement d'idées se bousculèrent dans sa tête ... Ces centaines de supposition. Elle marcha doucement, elle était devant la porte à présent. Elle ne sonnait pas, ne frappait pas. Et si il était mort ? Durant un bref instant, elle eut des frissons d'épouvantes. Si il était mort dans un accident et qu'elle n'était pas revenu avant ça, jamais, jamais elle ne se le pardonnerait. Elle chassa cette idée de sa tête, inutile de se torturer et de devenir parano. Elle fit les cents pas, puis finit par faire demie-tour et descendit les marches rapidemment, puis s'arrêta. A quoi elle jouait ? Pourquoi elle repartait alors qu'elle avait fait tout ce chemin, alors qu'elle mourrait d'envie de le voir ? La peur la dominait encore. Elle montait les marches doucement, avant de lever la main. Elle tappa alors avec douceur sur la porte. Avait-il commandé une pizza et croyait que ça allait être le livreur ? Il allait sans doutes s'évanouir en voyant qu'à la place du livreur, il allait découvrir sa femme, ou plutôt son ex-femme, car il avait du la rayer de sa vie. A moins que ce ne soit elle qui s'évanouisse avant même qu'il ouvre la porte. Les dés étaient jettés de toutes manières. Il faisait beau lorsqu'elle était arrivé, mais là, le soleil avait disparu et de fines goutellettes commençaient à tomber. Etait ce un mauvais présage, un signe, ou quoi que ce soit ? Dans tous les cas elle avait hâte de le revoir, et peur de sa réaction aussi. Elle était très émue, tout ce qu'elle esperait, c'était de ne pas pleurer.
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